C'est à l'heure de l'entrée des bureaux, des livraisons, du ramassage des poubelles et du nettoyage des trottoirs, suite logique de la fête, qu'en ce lundi matin, nous repartons explorer la Nouvelle-Orléans.

 

 

 

Nous rejoignons la vieille ville par le quartier des affaires et des grands hôtels.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est beaucoup plus aisé de se promener au hasard des rues que la veille, où quelques notes de musique  s'égrenent ici ou là.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une belle balade sur les bords du Mississippi.

 

 

 

 

 

 

 

 

puis un retour dans le centre 

 

 

 

 

 

 

 

et quelques belles traces des années où la Louisiane fut espagnole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus tard, nous reprendrons la route en direction de Bâton Rouge par le chemin des écoliers. Mais cela fera l'objet d'un prochain article.

 

 

 

 

 

La Nouvelle-Orléans, symbole de la Louisiane est un mythe ! La découvrir un dimanche soir, une semaine après le carnaval, reste un moment magique. Les trottoirs bondés du French Quarter, l'architecture coloniale, les balcons en fer forgé et surtout le jazz, tout s'est avéré conforme à ce que nous en attendions. La ville est très bruyante, chaque pub, chaque restaurant a sa propre musique, tout le monde est là pour faire la fête. 

Nous l'avons sillonnée dans tous les sens, de Bourbon Street et ses trottoirs bondés jusque dans les plus petites rues sans oublier les bords du Mississippi et ses bateaux à aubes où la musique invite à la fête.

Nous avons mangé dans un restaurant "le Bourbon House" des "crawfish" (écrevisses de Louisiane) un service excellent dans une super ambiance, tout pour une soirée top!

 

 

 

 

Voici en vrac les photos de la soirée, bien que je n'en sois pas très satisfaite. La foule, le manque de concentration ont fait que j'ai eu l'impression de passer à côté des clichés de ce soir là. Par contre, j'ai profité de l'ambiance, c'est l'essentiel!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autres photos de la Nouvelle-Orléans, de jour dans mon prochain article.

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons bien récupéré de l'étape de la veille avec la chance d'avoir eu pour cette nuit-là, une suite hôtelière qui nous a permis de cuisiner en arrivant, malgré l'heure tardive. 

  

  

C'est une journée dont nous attendons beaucoup, car elle concrétise l'aboutissement de la découverte du Mississippi, fleuve emblématique, lorsque tous les trois, nous avions fait le périple du nord en juillet 2015. Nous l'avions alors remonté durant plusieurs jours, jusqu'à sa source.

Initialement, tous les deux, nous l'avions découvert pour la première fois, à Saint Louis dans le Missouri lors de notre road-trip sur la route 66.

 

  

La veille, comme il faisait nuit, nous n'avions pas vu le paysage, mais dès la sortie de la ville, nous nous retrouvons déjà dans le bayou. Le soleil est absent, mais la chaleur est moite et l'humidité ambiante très forte. En Louisiane, beaucoup de noms sont restés français, comme c'est le cas par exemple de ce parc, le parc Fontainebleau. 

 

 

 L'eau est partout, croupissante à souhaits, pleine de bestioles en tout genre, mais cela n'a pas l'air d'effrayer ce couple .....

 

 

 

 

 

 

Nous prenons la route plein sud qui nous emmènera au bord du Golfe et qui traversera le delta du Mississippi. Pour y accéder, nous allons traverser le lac Pontchartrain, immense lac salé, le second des Etats-Unis par sa superficie. 

 

 

C'est un pont de 38 km de long qui nous emmène de l'autre côté, à la Nouvelle-Orléans, où nous reviendrons cet après-midi pour y faire étape. Ce sont deux ponts différents mais reliés entre eux tous les 10 miles pour faire demi-tour le cas échéant.

 

Nous traversons les faubourgs de la Nouvelle Orléans, routes encombrées au départ, puis peu à peu, la circulation se raréfie. 

 

 

 

 

 

 

Peu à peu, nous laissons la civilisation pour nous retrouver le long du Mississippi, impossible à voir de la route à cause d'une énorme digue construite pour éviter les inondations. Néanmoins, certains chemins de service, permettent d'accéder au dessus et de voir le fleuve. 

 

 

 

 

Cette région est habitée par de rares villages de pêcheurs et leur petit port souvent en piteux état. Nous verrons aussi des cultures de bananes, certaines en fleurs.

 

 

 

 

 

  

  

 

A midi nous atteignons le bout de la route, un village de quelques bungalows, où la seule activité est le port, avec une pêcherie. Nous y ferons notre pause quotidienne le long d'un bras du fleuve, entourés de mouettes qui viendraient bien nous chiper notre repas. 

 

 

 

Nous sommes un peu surpris de ce Delta du Mississippi. Pas au niveau du paysage, dont nous nous doutions bien qu'il serait un paysage de marécages, mais plutôt au niveau de la vie, où nous sommes surpris que ce soit une région aussi retirée, avec une faible densité de population, pas du tout touristique, ce dernier facteur qui évidemment n'est pas pour nous déplaire..... Nous sommes heureux d'avoir vu ce fleuve mythique, de sa source à son embouchure, 3 734 km plus loin.

 

Nous reprenons la route en sens inverse, pour nous arrêter à Fort Jackson, site militaire, haut lieu de la guerre civile américaine, qui domine le fleuve

 

  

 

  

 

 

 

 

Un momument est érigé à la gloire de Cavelier de la Salle. Explorateur français, il a parcouru la région des Grands Lacs des États-Unis et du Canada actuels, puis le fleuve Mississippi, et a découvert les territoires situés entre la vallée du Saint-Laurent et le delta du Mississippi.

 

 

 

 

Nous retrouvons deux heures plus tard la Nouvelle-Orléans, cette fois-ci nous entrons dans la ville, nous avons réservé des chambres dans un hôtel du centre historique. 

 

  

 

 

Je reviens dans un prochain article consacré entièrement à la Nouvelle-Orléans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui nous quittons la Floride, pour continuer notre route jusqu'en Louisiane. Nous allons traverser les deux états de l'Alabama et du Mississippi, dans leur partie côtière, la plus étroite.

 La journée se commence dans un outlet, ce n'est pas le meilleur du séjour, mais nous trouvons tous les trois notre bonheur, dont pour moi un nouvel arrêt chez Vera Bradley, les sacs, les valises et moi, c'est une vieille histoire....... 

Nous sommes à Miramar Beach, comme il est midi, nous nous arrêtons pour aller déjeuner sur une plage, qui malheureusement s'avère être privée. C'est donc en la surplombant que nous ferons notre pause, moins bien installée mais la vue est belle, c'est l'essentiel. Personne ne prête attention à nous, c'est vraiment ce qui est top aux Etats-Unis, chacun fait sa vie sans s'occuper ni regarder l'autre. Inversement en cas de besoin, on trouvera toujours quelqu'un pour nous aider.

 

 

 

 

Même si la couleur de l'eau est superbe, le lieu est très urbanisé et les résidences et hôtels se succèdent pendant des kilomètres. Nous laissons temporairement le bord de la mer qui n'a rien d'exceptionnel pour gagner un peu de temps en prenant l'autoroute, d'autant plus que nous perdons du temps à nettoyer l'habitacle de la voiture à cause de la cafetière qui a voltigé suite à un freinage d'urgence!!!!

Il en faut beaucoup plus pour nous mettre de mauvaise humeur.... il me faudra juste revoir une meilleure façon de l'installer à bord surtout en roulant. Cette cafetière qui fonctionne sur l'allume-cigare nous rend de grands services dans ces contrées où il est pratiquement impossible de trouver un expresso ou qui nous permet de nous réchauffer lorsque nous allons dans des destinations plus nordiques.

 

 

 

 

Nous quittons la Floride pour entrer en Alabama, le temps de s'arrêter à un Visitor Center pour trouver de la documentation sur l'état pour un futur périple.

 

 

 

 

 

 

La végétation a changé, c'est maintenant un paysage de grands marécages où l'eau croupissante est partout. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous perdons beaucoup de temps en arrivant sur la ville de Mobile à cause d'un embouteillage monstre sur l'un des ponts qui permet d'accéder à la ville. L'un des tunnels sous la mer est fermé, alors c'est la grosse pagaille. Il y a des journées comme ça.... 

 

 

 

 

Ensuite c'est l'état du Mississippi dans lequel nous arrivons de nuit, pour se retrouver quelques heures après en Louisiane à Sidell, petite ville située entre le Golfe et le lac Pontchartrin dont je vous parlerai dans mon prochain article.

 

 

 

 

 

 

Après une soirée étape à DeLand au milieu de nulle part, nous faisons route vers Panama City Beach, station balnéaire au bord du Golfe du Mexique, située tout en haut de la Floride, dans la région appelée "Panhandle". C'est une région presque oubliée, beaucoup moins connue que le sud de la Floride, qui pourtant possède un certain charme, surtout hors des stations balnéaires avec les plages de sable blanc désertes hors saison, les dunes et les eaux turquoise du Golfe.

Nous sommes dans la Floride du nord-ouest,la végétation n'est plus la même, les arbres commencent juste à reverdir. J'aime beaucoup ces forêts composées de deux espèces différentes, des petits palmiers qui poussent au dessous des feuillus. 

Il nous faut à peine deux heures pour retrouver le bord de la côte que nous longeons.

 

 

Nous avons repéré un State Park qui s'annonce parfait pour notre halte du déjeuner. Ce sera notre plus beau spot durant ces deux semaines pour le déjeuner, une vue magnifique, la dune et une plage pour nous tout seul.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aménagement y est top, des tables abritées, un point d'eau sur chacune, des toilettes impeccables,  tout pour faire un superbe arrêt. Nous en profitons pour faire une belle randonnée sur la plage avant de reprendre la route pour continuer la côte.

 

 

 

 

Nous parvenons à trouver quelques belles plages désertes ayant gardé un environnement  presque intact, car malheureusement les stations balnéaires à l'ancienne ont été remplacées par des fronts de mer à l'architecture sans intérêt, bétonnés de buildings et d'hôtels qui apportent des milliers de touristes pendant la haute saison. 

 

 

 

 

Avantage des pays chauds, tout est prêt pour la messe en plein air du lendemain

 

C'est ici, à Port St Joe, que nous allons changer de fuseau horaire (une heure de moins), tout en restant dans le même état de Floride.

 

 

 

 

un animal que nous avons beaucoup vu, appelé l'oiseau-serpent. C'est vrai que lorsqu'il est dans l'eau, avec le cou à plat, on peut se méprendre. 

 

Les maisons de bord de mer sont souvent sur pilotis en raison des ouragans qui ont lieu principalement au printemps.

 

 

 

C'est à Panama City que nous ferons l'étape du soir