-
Lundi 5 mars
Aujourd'hui c'est sur la Péninsule de Banks que nous allons passer la journée. Cette péninsule, baptisée Banks du nom d'un botaniste qui accompagnait le Capitaine Cook quand il la découvrit en 1770, date de plusieurs millions d'années. Elle est formée par deux volcans qui se sont érodés, comme on le voit sur cette photo satellite de la Nasa.
C'est donc dans ce décor de montagnes et d'océan que nous allons nous promener tout au long de la journée, pour revenir sur Akaroa en fin d'après-midi.
Nous commençons par Onuku, distante de 5 km d'Akaora. La route qui y mène est étroite, avec de magnifiques points de vue sur la mer. Nous ne rencontrerons qu'un couple de jeunes touristes européens, ayant passé la nuit sur un parking, en train de faire leur gymnastique matinale à grand renfort de musique.....
La petite église catholique d'Onuku qui date de 1876, est décorée de motifs maoris. Elle est toujours en activité bien que ce soit maintenant pour de rares occasions.
Nous reprenons la route pour les hauteurs de la péninsule. La journée se passera d'ailleurs ainsi, entre chaque crique aux roches basaltiques, il nous faudra escalader la montagne.
C'est au bord de l'une d'elles que nous ferons notre pause déjeuner avec pour seul bruit, celui des vagues.
Il y a même des criques privées....
Nous revenons à Akaroa en milieu d'après-midi et nous en profitons pour nous promener dans la ville. En 1836, un français dénommé Langlois eut l'idée de créer une colonie française en passant un traité avec les Maoris. Revenus en France pour concrétiser le contrat, il mit 4 ans à revenir en Nouvelle Zélande. Depuis peu, les anglais ayant acquis la souveraineté de l'Ile, les fronçais durent céder leurs terres. C'est ainsi qu'il reste quelques traces de leur passage, même si avec le temps, elles sont devenues un plus commerciales.....
l'église Saint Patrick, la première église catholique de Nouvelle Zélande
8 commentaires -
Dimanche 4 mars 2018
Bien que très court, le séjour à Hanmer Springs nous a laissé un bon souvenir, et si l'occasion nous était donnée d'y revenir, nous resterons quelques jours dans cette station verdoyante, afin d'aller voir d'un peu plus près, les nombreuses randonnées que l'on peut y faire.
Nous partons aux premiers rayons du soleil, sous ce ciel de Nouvelle-Zélande que j'aime tant et que je trouve le plus beau du monde depuis notre premier voyage ici, il y a 5 ans.
La route jusqu'à l'entrée de Christchurch est belle, nous avons ensuite un peu de mal à nous orienter à l'entrée de la ville, les GPS (nous en avons deux, le nôtre et celui qui est dans le SUV) ne reconnaissent pas les nouvelles avenues et nous tournons un peu en rond!
Nous comprendrons vite pourquoi, beaucoup de routes et d'avenues sont en travaux et fermés à la circulation. Nous nous retrouvons en plein centre ville et nous stationnons dans un parking flambant neuf.
Pour se remettre dans le contexte, Christchurch a été victime d'un gros tremblement de terre en février 2011, qui avait fait près de 200 victimes et 2000 blessés. Le centre ville avait été complètement détruit. 7 ans après, il reste encore pas mal de stigmates dont la cathédrale qui n'a toujours pas été remise en état. Les murs de containers servent à protéger les rues d'éventuels effondrements d'immeubles qui ne sont pas encore remis en état.
Il règne une ambiance particulière dans ces avenues bordées d'immeubles de bureaux ou d'habitations refaits à neuf. En fait, il y a du monde bien que l'on soit dimanche, mais l'ambiance est feutrée. On se sentirait presque gênés d'être là et de faire du tourisme en ces lieux......
Avant de venir, j'avais repéré un magasin de laine pour en rapporter. Pour cela, nous traversons une bonne partie du centre ville à pieds sous un soleil de plomb!. Mes emplettes faites, nous partons vers le grand parc de la ville, le Hagley Park, avec, en son centre le Botanic Gardens.
L'ombre des arbres est la bienvenue après cette marche! L'ambiance ici y est complètement différente, entre les habitués du parc, les touristes, les sportifs et un orchestre classique qui joue son répertoire au milieu d'une foule installée sans façon autour de lui. Chacun vit sa vie tout en respectant autrui, nous nous sentons vraiment bien ici! Le dépaysement est total....
La roseraie est magnifique en cette fin d'été, certains arbres impressionnants par leur forme ou leur hauteur.
Nous n'avons malheureusement pas le temps de nous arrêter au musée qui actuellement rend hommage aux soldats néo-zélandais venus en Europe pour la première guerre mondiale.
Une dizaine de kilomètres plus tard, nous revenons au parking où nous grignotons une bricole avant de partir pour la péninsule de Banks, à Akaroa.
Après quelques courses à la sortie de Christchurch, nous prenons la route qui grimpe à Hilltop, où le sommet dispense un point de vue grandiose sur la presqu'île.
Lors de la descente, le paysage est superbe jusqu'à arriver au niveau de la mer.
Ce sera dans le prochain article que je vous parlerai d'Akaora, (où nous passerons deux nuits au Motel La Rochelle.... ça ne s'invente pas...) qui aurait pu être un tout petit bout de France en terre australe.....
5 commentaires -
Samedi 3 mars
Cette étape aura été modifiée deux fois. La première, lorsqu'au moment où nous avons réservé les hôtels, nous avons appris que la route côtière de Kaikoura était fermée suite au tremblement de terre de novembre 2016. Nous avons donc décidé de passer par l'intérieur des terres, en montagne, étape bien plus longue mais nous n'avions pas le choix. Pour gagner un peu de temps, nous avions prévu de nous arrêter à Hanmer Springs, station thermale dans la montagne, et de laisser tomber Kaikoura.
Mais le lendemain de notre arrivée en Nouvelle-Zélande nous avons appris que la fameuse route côtière ouvrait le 1er mars. Nous avons donc décidé de revenir au plan initial, d'aller sur Kaikoura, malgré quelques retards annoncés sur la route, imposés par des travaux non encore terminés.
Il était trop tard pour annuler notre hébergement à Hanmer Springs pour rester sur Kaikoura, mais cela nous convenait très bien, d'une part, la station thermale n'était qu'à deux heures de route de Kaikoura, et d'autre part, cela nous permettait de découvrir les montagnes.
Nous avons quitté notre bel hébergement au bord de la mer, sous un soleil magnifique. Nous aurions bien aimé longer la côte par les petites routes, malheureusement cela nous aurait pris trop de temps. Nous sommes donc partis directement sur Blenheim, petite ville située au coeur du vignoble néo-zélandais où les vendanges venaient d'avoir lieu.
Le vignoble est différent de ceux que l'on connait dans notre pays, d'immenses étendues dans la plaine, des vignes très hautes et très fournies en feuillage, un côté un peu plus business......
Depuis notre arrivée, c'est la première fois que l'on se retrouvait dans la plaine, pas pour longtemps d'ailleurs, car sitôt quitté Blenheim, une route au milieu d'un décor aride, nous a emmenés au bord de la côte. Nous avons quitté la région du Marlborough pour celle du Canterbury.
Une pause café plus tard, au bord d'une rivière, nous avons pris la route de Kaikoura, très peu fréquentée.
Rapidement, nous avons été arrêtés par des travaux qui sont loin d'être terminés. Souvent la route a été emportée et il faut tout reconstruire. Le pire, nous le verrons juste avant Kaikoura où un pan entier de montagne a glissé, emportant avec elle dans la mer en contrebas, la route et la voie ferrée.
Du côté de la mer, c'est une symphonie de couleurs en harmonie de bleus, différente suivant l'exposition et les nombreux virages.
L'océan est virulent ici, on a vu quelques surfeurs qui bien souvent ont chacun une plage entière pour eux.....
A Kaikoura, nous traversons la petite ville. Bien qu'animée en ce samedi matin, elle a perdu beaucoup de touristes depuis le tremblement de terre de l'an dernier.
Nous nous installons sur un banc, et c'est devant cette vue que nous prenons notre déjeuner, seuls, en prenant notre temps, à regarder l'océan.
En début d'après-midi, nous quittons la côte pour la montagne, en direction d'Hanmer Springs, ville thermale.
Il fait chaud, il n'y a pas grand monde sur la route, hormis quelques voitures qui participent ( espérons...chacune dans leur gamme????) à un rallye.
On n'oublie pas que l'on est en plein été ici, le risque de feux de forêts est toujours là.....bien que les forêts soient vraiment très rares dans ce pays....
Nous arrivons en milieu d'après-midi à notre logement, situé dans une unité de 4 logements dans un quartier résidentiel. Nous en profitons pour faire un peu de logistique, en particulier la lessive qui, grand luxe en voyage, peut sécher dans le jardin!!!!
9 commentaires -
Vendredi 2 mars
Nous nous sommes levés très très tôt, à 3h30, pour pouvoir être admis dans le convoi de 7h, tout en haut de la montagne à une heure de route. Le temps de ranger nos affaires, nous sommes partis dans une nuit d'encre, sous la pluie puis le brouillard, avec une route escarpée et sinueuse, tout cela à gauche....
Arrivés en haut à 6h15 nous n'étions pas les premiers, déjà une bonne vingtaine de voitures et de camions attendaient le passage. Le jour s'est levé et deux heures plus tard, on arrivait en bas de la zone de travaux.
Nous avions donc une longue journée devant nous et nous en avons profité pour prendre notre temps dans cette région du Marlborough, une randonnée en fin de matinée le long d'une grande rivière, un arrêt au Mussel Pot, restaurant d'Havelock pour manger la spécialité de la ville, des moules, accompagnées d'un vin blanc local car le Marlborough est une région vinicole.
L'église d'Havelock
Après le déjeuner, direction le fjord d'Havelock pour une seconde randonnée, bien plus technique que la précédente. Nous sommes partis d'assez haut pour redescendre au niveau de la mer et pour remonter dans une atmosphère chaude et humide. Initialement on devait faire une boucle, mais nous éloignant de plus en plus, sans aucune indication, on a joué la sécurité en faisant demi-tour, même si au final, nous aurons fait plus de kilomètres!
Nous avons repris les routes secondaires qui nous ont fait longer le Queen Charlotte Sound, en direction de Picton, nous arrêtant au gré de nos envies.
Picton est le terminal maritime des ferries qui viennent de l'Ile du Nord.
Nous avons vu un énorme de site de stockage de bois où les camions sont déchargés par un appareil géant en une seule fois.
Nous avons fait étape dans un logement, encore une fois très bien équipé et qui plus est, en bordure directe de la mer, le Bay Vista Waterfront Motel à Picton.
Au fur et à mesure des jours, nous avons apprécié ces types de logement néo-zélandais, parfaits pour les road-trips car nous sommes indépendants tout en gardant le confort et le côté pratique.
D'ailleurs, une petite anecdote, chaque fois que nous arrivions, on recevait invariablement une petite bouteille de lait, petit côté British qui a perduré au fil du temps! Le café et le thé, la bouilloire et la cafetière plongeante (qui nous vaudront quelques essais infructueux d'un café plus clair que le thé....) sont déjà dans l'appartement à chaque fois.
Nous passerons une belle soirée entre le clapotis des bateaux amarrés et le cri des mouettes, un lieu où si nous avions eu le temps, nous serions bien restés quelques jours.....
2 commentaires -
Jeudi 1er mars : Nous commençons la journée assez tôt, d'ailleurs nous sommes seuls en arrivant sur le parking des Wanui Falls, cascade distante de 2,5 km depuis le parking, en empruntant un chemin parfois escarpé et un swinging bridge qui ne swingue pas tant que ça!
Après une pause café sur le parking qui commence à se remplir (toujours avec notre super cafetière qui nous suit à chacun de nos voyages) nous arrivons pour une autre randonnée sur la plage de Totaranui. Cependant la marée haute nous empêche de faire le circuit qui passe au pied des rochers comme nous le pensions. Il fait chaud, quelques personnes seulement sont installées sur la plage, c'est le bonheur!
Comme il est midi, on en profite alors pour manger sur une table de l'aire aménagée, très pratique car il y a même une cuisine en plein air où on peut cuisiner et faire la vaisselle.
Nous reprenons la route pour nous rendre à la plage de Warariki, mais il faut pour cela passer un col et une route non asphaltée.Avec le beau temps qui est arrivé, nous pouvons enfin admirer la couleur de l'eau
Le but de cette randonnée est d'aller voir de grosses arches sur la plage, distante de 2,5 km depuis le parking. Pour y accéder il faut d'abord traverser les pâturages où il y a des moutons, qui ne s'occupent même pas de nous voir passer.... Ils sont parqués, même si leur territoire est immense, alors il nous faut grimper par des escaliers en bois à chaque barrière.
Nous traversons ensuite une grande dune de sable blanc, où entre les rochers et l'eau, nous avons rencontré une colonie de phoques.Au bout de la dune, la plage est immense avec en fond, les roches impressionnantes par leur taille, balayées à leur pied par des vagues non moins impressionnantes.
On a adoré cette seconde journée car même sous le temps nuageux, il faisait chaud. De plus, depuis notre arrivée mardi soir, nous n'avons pas ressenti du tout les effets du décalage horaire, ni la fatigue liée au voyage.
7 commentaires