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Jour 5 #2 - Nome, la Council Road
La piste longe la mer pendant de nombreux miles,Notre attention est attirée par ces touts petits bateaux arrêtés au milieu de l'eau.
En fait, l'Alaska a été, tout comme le Yukon son voisin canadien, un haut lieu de la ruée vers l'or au début du siècle dernier.
Encore aujourd'hui, les chercheurs d'or continuent leur recherche dans ce secteur très aurifère.
C'est ainsi que l'on peut toujours voir à Nome des chercheurs d'or oeuvrant dans le sable, sur l'océan, ainsi que dans quelques mines privées ou appartenant à l'Etat d'Alaska.
Tout au long de la Council Road que nous empruntons cet après-midi, subsiste le matériel qui rappelle cette histoire de la ruée vers l'or.
Lorsque nous quittons le bord de la mer pour nous enfoncer dans les terres, un musée en plein air rappelle une voie ferrée qui n'a existé que le temps du caprice d'un milliardaire il y a 100 ans. On a l'impression que le train s'est arrêté là et n'est jamais reparti....
Une constante qui sera notre lot durant notre séjour à Nome, ainsi qu'à Barrow quelques jours plus tard, est la poussière générée par ces routes non pavées. A un point tel que tout est toujours poussiéreux à un degré assez important.
Disséminées le long de la côte, de toutes petites cabanes qui servent aux pêcheurs le temps de la pêche, alternent avec des séchoirs à poissons. Tout est construit avec des matériaux locaux, surtout en bois flotté car ici il n'y a pas de forêts, nous sommes dans la toundra.
Parfois, nous rencontrons des lieux un peu atypiques, comme ce mini-village ou quelques miles plus tard, un avion biplace garé à côté d'une maison et dont le pilote utilise la route comme piste de décollage (je n'ai pas eu le temps de faire un cliché....)
Cette route est aussi le parcours de l'Iditarod, la course de chiens de traineaux, qui chaque année en mars, relie Anchorage à Nome. Ici c'est le dernier check-point avant l'arrivée dans la ville.
Après avoir longtemps roulé sur le bord de la côte, nous bifurquons en direction de Council, là-bas dans les montagnes. Cependant il nous faut tenir compte du temps de retour, alors nous reprenons le chemin en sens inverse. Nous apprendrons le lendemain que la partie où nous avons roulé est la plus belle côté paysage, donc pas de regrets.
Une bonne heure et demie plus tard, on retrouve notre logement avec, au large, nos compatriotes sur leur bateau....
Cette nuit nous allons mettre le réveil car nous suivons sur un site dédié les horaires des aurores boréales et nous espérons en voir enfin......
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Commentaires
4Eva68Mardi 20 Septembre 2016 à 22:397JoLundi 26 Septembre 2016 à 01:31Fou cet avion garé à côté de la maison et qui décolle depuis la route... L'ingéniosité de l'homme, surtout dans ces contrées isolées, ne cessera jamais de m'étonner.
J'ai aussi été surprise du supermarché, je ne pensais pas que cela serait aussi bien achalandé !
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Lundi 26 Septembre 2016 à 20:27
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Je suis fascinée et je manque de mots pour te dire mon admiration. Nous avons beaucoup aimé suivre une émission qui relate les aventures des mushers en Alaska. Ces paysages étaient sous la neige et la rudesse du climat et le courage au quotidien des habitants te font paraitre la vie bien douce en Europe.
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Encore un magnifique voyage !
bises
Oh oui!!!!